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LA VOIX DE NOSTERPACA

Mars 2010 = un texte de référence pour mener notre action

Motion adoptée à l'Assemblée générale du 19 janvier 2022

Pour une liaison ferroviaire entre Briançon et l’Italie
NOSTERPACA considère aujourd’hui encore nécessaire de promouvoir un projet de liaison ferroviaire France-Italie par le Montgenèvre avec un tunnel destiné aux trafics voyageurs et à quelques trafics fret transalpins régionaux.

Ce passe-montagne d’environ 15 km constitue un élément de cohésion des territoires et de deux régions européennes. Il permet un raccordement utile entre Oulx et Bardonnèche sur l’axe ferroviaire international actuel.

La présente ligne italienne est exploitée en voyageurs avec un cadencement à la ½ H depuis Turin. Lors de la mise en service du second Lyon-Turin, elle conservera sa vocation régionale et aura des réserves capacitaires pour des trafics transfrontaliers.
Un accord entre la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la région piémontaise sur l’évolution de ce projet est nécessaire. La création d’une telle infrastructure bénéficiera aux deux vallées au travers d’éléments importants de leur économie locale (activité montagne, tourisme, fruit des Alpes, filière bois, etc.).
Analysé dans ce cadre, le projet du Montgenèvre nécessite :

  • une actualisation du tracé sur les bases initialement prévues entre Briançon et la ligne actuelle dans un secteur situé entre Bardonnèche et Oulx,
  • une consultation des acteurs économiques et sociaux du Briançonnais et des vallées Italiennes,
  • une réévaluation du projet d’un point de vue socio-économique.

NOSTERPACA se veut promoteur de cette orientation et souhaite la recherche d’un consensus des habitants du Briançonnais autour des sujets qui concernent la protection du cadre de vie et de l’environnement.

Une modernisation de la ligne ferroviaire des Alpes anticipant la réalisation d’une liaison entre Briançon et l’Italie dans un usage prioritairement destiné aux trafics voyageurs doit être conduite à l’avantage des usagers.

Cette option nécessite que les nécessaires travaux d’aménagement des voies existantes soient réalisés sans  impact sur l’exploitation de la ligne des Alpes et sans conséquence négative sur le trafic voyageurs, déjà fragile, sur l’ensemble de la ligne du Val de Durance.

Mars 2010 = un texte de référence pour mener notre action

A l'occasion des élections régionales, les débats sont nombreux sur le thème des transports.

Nous souhaitons attirer l'attention des candidats et futurs élus régionaux sur les points suivants :

La région souffre d'un retard considérable au regard des besoins de sa population. C'est une situation connue depuis de longues années et les causes sont multiples.

Parmi elles, la difficulté de traduire dans les budgets des différentes collectivités territoriales des priorités claires est évidente.

La région ne s'est pas dotée d'un objectif stratégique partagé avec le plus grand nombre de collectivités territoriales et donnant à l'ensemble des acteurs une ligne de conduite.

Sans prétendre régler cette difficulté, les signataires soumettent l'idée de structurer l'ensemble des organisations de déplacements autour des grands axes ferroviaires existants ou ayant existé.

L'utilisation de l'armature ferroviaire, adaptée et modernisée, est le seul moyen de sortir la Région de l'ornière dans laquelle elle est enlisée depuis les années 1970. Beaucoup a été dit à ce sujet mais peu a été réalisé, au contraire, le démontage des voies est resté longtemps le choix des gestionnaires.

 

Nous proposons que les priorités suivantes soient effectivement mises en œuvre sans délai :

- circulation des TER dans de bonnes conditions de régularité et de confort. C'est un point essentiel pour que les capacités offertes soient utilisées à plein rendement ;

- équipement d'un maximum de places de stationnement pour les automobiles aux abords des gares SNCF. De très nombreux points d'échanges rail/route peuvent être aménagés à peu de frais ;

- rabattement systématique des transports routiers sur les gares SNCF.

La coordination des différentes entités Région, Conseils Généraux, Communautés Urbaines doit devenir une réalité sous la forme d'une autorité organisatrice (selon loi SRU) disposant d'une vision globale et d'un pilotage régional.

 

L'absence de traitement et de maîtrise des flux de marchandises perturbent la vie locale sur l'ensemble de notre région. La création d'un tunnel ferroviaire sous le Montgenèvre est une solution alternative. Le détournement d'une partie de ces flux par cet axe est avantageux à plusieurs titres pour PACA :

  • réduction massive du transit routier marchandises via Vintimille ;

  • allégement des circulations routières générées à la périphérie de grandes agglomérations comme Aix en Provence ;

  • réduction des coûts des circulations de trains de voyageurs sur la ligne des Alpes ;

  • connexion possible à faible coût de la ligne des Alpes avec la gare TGV d'Aix ;

  • alimentation/évacuation directe en fret des zones portuaires et logistiques des Bouches du Rhône et du Vaucluse ;

 

La mobilisation des moyens financiers doit être affectée prioritairement sur ces axes de travail dont les effets positifs peuvent être perçus rapidement par les usagers. C'est pourquoi les signataires demandent que l'instance régionale ne s'éloigne pas de ces priorités en participant au financement de la LGV.

 

En outre, les soussignés sont conscients que pour parvenir à ces objectifs de hautes qualités de service, la SNCF doit redevenir une entreprise de transports ferroviaires avec des services intégrés.

Les rapports entre RFF et SNCF montrent les conséquences du désengagement de l'État qui favorise une logique de résultats financiers au détriment d'une mission de production de transports.

Cet objectif ne peut être régional mais doit être porté au niveau adéquat par celles et ceux qui en ont la responsabilité politique.

 

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